Qu’est-ce que l’ostéopathie?

Qu’est-ce que l’ostéopathie?

L’ostéopathie est une médecine manuelle globaliste, qui a pour but de restaurer toute perte ou restriction de mobilité, afin de restaurer la communication entre les différents systèmes permettant ainsi à l’organisme de dynamiser ses propres forces curatives.

Le mouvement c’est la vie, la santé c’est l’équilibre, toute perte de mobilité peut entrainer une pathologie à plus ou moins long terme.

L’ostéopathie est à la limite de l’art et de la science, elle n’utilise qu’un seul outil pour diagnostiquer et traiter : LA MAIN.

« La main dont les doigts sentent, pensent et voient. »

L’ostéopathie ne traite pas la maladie mais le malade, elle s’occupe des composantes mécaniques susceptibles d’être responsables de l’apparition de la maladie.

Elle est une médecine holistique, c’est-à-dire qu’elle considère le patient dans sa globalité et dans toute son entité.

Elle ne se résume pas à de simples et savantes manipulations, mais à la restauration de toute mobilité perturbée, afin que le mouvement autorise à nouveau la vie des tissus.
Le symptôme dont souffre le patient n’est le plus souvent que la traduction de la perturbation d’un système qui jusqu’alors fonctionnait normalement sans le moindre problème.

Chaque histoire amène son lot de compensations, qu’elles soient physiques ou psychiques, l’organisme essaye de les gérer au mieux.
Chacun d’entre nous possède un seuil de compensation qui lui est propre, c’est-à-dire un niveau limite d’adaptation.
Lorsque celui-ci est dépassé, telle « la goutte d’eau qui fait déborder le vase », la maladie et la souffrance apparaissent bien souvent sans cause déclenchante apparente.

Le travail de l’ostéopathe consiste à « vider ce vase qui déborde », afin que le corps puisse à nouveau compenser. Prenons un exemple simple:

Un patient consulte pour une lombalgie (douleur lombaire, « mal aux reins »).
A l’interrogatoire du patient, une vieille entorse de cheville mal soignée plusieurs années auparavant attire l’attention du thérapeute.
Elle peut être responsable d’une perte de mobilité d’une ou plusieurs articulations du pied. Genoux, hanche, bassin compensent ce déséquilibre sans symptôme particulier. Avec le temps, la colonne lombaire est obligée de compenser à son tour, mais elle est susceptible (disque inter vertébral usé par exemple), son équilibre mécanique est perturbé et elle ne peut le supporter, ce qui va entraîner à plus ou moins long terme blocage, irritation, inflammation et douleur.
Il faut dans ce cas restaurer l’équilibre mécanique du pied où se situe « la lésion primaire », pour finir par la région lombaire où siège la douleur (symptôme) « lésion secondaire ».

Traiter uniquement la colonne vertébrale par une manipulation ne suffit pas, le patient se trouve soulagé sur le moment, « mais ça ne tient pas » dit-il le plus souvent, il s’agit là d’un traitement purement symptomatique.

Ceci n’est qu’un exemple très simpliste, pour mieux comprendre les mécanismes de compensation et ses dérèglements.
Il est bien évident que toutes les douleurs de dos ne sont pas dues aux séquelles d’une vieille entorse

Ce raisonnement ne prend pas en compte, certains autres facteurs et non des moindres, qui agissent sur le système articulaire et qui rend le fonctionnement de l’organisme si complexe.

Chaque cas est différent même si le symptôme est identique.